Ces codes se présentent généralement à la fois :

  • sous une forme matérielle, c’est alors un cahier contenant généralement des pochettes de plastique dans lesquelles on glisse des planches de photographies, de dessins ou de pictogrammes plus ou moins standardisés que l’élève sélectionnera un à un avec le poing, voire le regard, pour exprimer un message qui sera énoncé par l’enseignant et validé ou non par les gestes de l’enfant ;
  • sous une forme virtuelle et numérique c'est-à-dire sur l’écran de l’ordinateur. Les photographies ou les pictogrammes sont alors organisés page par page et rangés dans chaque page en lignes et en colonnes. Un balayage de l’ensemble permet à l’élève de choisir une à une les images par un appui sur un contacteur placé sur un mouvement partiellement bien contrôlé et de composer ainsi son message.

Pour peu qu’un petit texte soit associé à chaque image, l’ordinateur pourra imprimer le message à la fois sous la forme d’une séquence d’images et d’une série de labels textuels qui pourront être vocalisés (cf « Pictimage », ou « MindExpress »). Dans ce cas l’ordinateur offre une trace de la communication qui sera développée et enrichie au fil du temps par l’enseignant.

Parmi ces logiciels, MindExpress est sans doute le plus complet, le plus rapide et le plus efficace actuellement sur le plan de la communication, mais le logiciel « Pictimage » moins puissant, mais plus orienté sur la structuration pédagogique des messages de l’élève en fait un outil intéressant pour l’enseignant.

Dans tous les cas, même si ces élèves ne peuvent, ni parler, ni écrire, rien en principe, ne doit limiter l’enseignant à tenter de leur apprendre à lire et « Pictimage » peut être une étape avant l’utilisation de « Pictop3 », un logiciel d’accompagnement de l’apprentissage de la lecture pour les élèves sévèrement déficients moteurs. 

Modifié le: vendredi 25 octobre 2024, 08:11