En savoir plus
On accède habituellement à l’ordinateur par l’intermédiaire du clavier et d’une souris de forme standardisée.
Pour certains élèves handicapés moteurs, ces interfaces « Homme-machine » nécessitent des matériels plus particuliers utilisant cependant le contrôle de l’ordinateur par les mains :
- petit clavier et/ou boule roulante (trackball) pour l’élève atteint d’une maladie neuromusculaire limitant l’amplitude de ses mouvements, mais n’entravant pas la précision du geste, le trackball est souvent paramétrable facilement par l’intermédiaire de son logiciel pilote (vitesse de déplacement du pointeur, fonctions des touches de validation) ;
- grand clavier et/ou joystick pour l’élève IMC dont les raideurs ou les mouvements parasites gênent la précision du geste ;
- cache-touche ou guide-doigt toujours pour les élèves IMC : cette interface très simple, une plaque perforée de trous, évite les frappes accidentelles liées aux mouvements incontrôlés ;
Il existe une multitude d’interfaces adaptées à chaque élève et seuls, le médecin ou l’ergothérapeute sont à même de déterminer celui qui conviendra le mieux. Pour certains qui peuvent accéder au clavier, piloter un ordinateur, c’est aussi tout simplement apprendre à écrire plus vite et de façon automatique. Cet apprentissage de la frappe au clavier peut s’appuyer sur un logiciel comme « TapTouch ».
On peut également piloter l’ordinateur autrement que par l’intermédiaire des mains :
- en lui dictant des commandes directement à la voix. La reconnaissance de la parole a beaucoup progressé depuis quelques années et cette interface « Homme-machine » est de plus en plus utilisée par les élèves handicapés moteurs au moins à la maison pour faire les devoirs.
- En pilotant, à la tête, le pointeur souris de l’écran par un dispositif infra-rouge (dispositif SmartNav) pour les élèves présentant des paralysies plus ou moins complètes des quatre membres (tétraparésie ou tétraplégie)
- ou dans des cas très sévères d’absence de parole et de paralysie complète, en pointant du regard à l’aide d’une commande oculaire (Système Tobii distribué par Protéor, environ 4000 €)